Cala Radjada via le Parc Naturel de S'Albufera - mardi 22 mai 2018
Ce matin, grasse matinée jusqu'à 8h00, heure à laquelle on peut avoir du pain à l'épicerie du monastère. Bon petit déjeuner au soleil, puis rangement des affaires car on lève le camp. Arrêt à la Font de Cuberta pour faire le plein d'eau. Pause à Alcùdia pour acheter de la nourriture pour midi. Jour de marché aujourd'hui et il y a beaucoup de monde, pas facile avec un Patrick avec soi ! On se met en mode vegan avec tomates, oignons et poivrons à mélanger en salade et cerises et abricots pour le dessert. On reprend ensuite la route pour le Parc Naturel de S'Albufera, une zone humide rescapée de l'assainissement. En effet, dans toute la partie nord de la baie d'Alcùdia, c'est une succession d'immeubles de vacances, de magasins et de restaurants à touristes sans aucune âme. Un contraste saisissant avec le sauvage Cap des Pinar. Je comprends mieux du coup, d'où sortent tous les gens qui étaient à Alcudia ce matin. Et quand je lis que Cala Radjada est une importante station balnéaire, je crains le pire pour notre nouvelle étape !
En attendant, on se gare pour aller au parc. Cette grande zone humide qui s'étend sur 1700ha abrite un total observé de 303 espèces d'oiseaux entre sédentaires et estivales. A partir du centre de réception on a accès (gratuit) à quatre sentiers balisés équipés de postes d'observation et d'affûts. On s'engage sur l'itinéraire Es Colombars d'une distance de 1300m. C'est une grande ligne droite au milieu des roseaux, pas vraiment géniale comme balade si on est pas équipé de jumelles. Il faut dire aussi qu'il est 13 heure, pas vraiment le moment idéal pour observer les oiseaux qui sont plutôt cachés à ce moment de la journée. Du coup, on écourte un peu la visite. Cependant, il faut quand même reconnaître que c'est une chance que cette grande zone humide ait pu être épargnée et offrir un refuge non seulement aux oiseaux mais aussi aux poissons, grenouilles, couleuvres, tortues, libellules, diptères, scarabés et autres mammifères tels que chauve-souris, souris, rats et autres bestioles. Alors un conseil : venir tôt le matin ou en soirée et ne pas oublier les jumelles.
On repart et, passé la baie d'Alcùdia, on retrouve un environnement quasi-rural. On traverse la coquette ville d'Arta avant d'arriver dans la zone commerciale de Cala Radjada et de traverser une rue où se succèdent les boutiques de fringues et de souvenirs. Cependant, miracle, quand on arrive vers le port, la ville dévoile une autre facette, plus authentique et tranquille. On repère facilement notre petit hôtel Cala Radjada grâce à ses volets jaunes qui illuminent une belle façade blanche. Comme il n'y a encore personne à la réception de l'hôtel , on fait un tour sur le port qui est très sympa avec son mélange de bateaux de plaisance et de pêche dans une ambiance très paisible.
On réalise qu'on a fait bonne pioche quand on s'installe dans une très jolie chambre équipée d'une petite terrasse en patio. L'endroit nous plait tellement qu'on envisage de prolonger notre séjour d'une nuit dans cet hôtel. Et quelle est bonne la douche après deux jours de bivouac !
Après la douche, resto. On ne se casse pas la tête, on va dans celui qui jouxte l'hôtel, Ses Ancores, recommandé par le routard. Très bon accueil et bon rapport qualité prix. On ne prend qu'un plat car c'est copieux, même très copieux pour mon moi, un assortiment de poissons et fruits de mer grillés accompagné d'une salade et un Saint-Pierre (pêche locale) à la majorquine pour Pat. Il nous reste juste assez de place pour une petite glace à déguster sur le port mais sans s'attarder car il ne fait pas bien chaud.
Notes pratiques :
Hostal Cala Radjada : double avec petit déjeuner à 62€. Très bon rapport qualité prix et bon accueil.
Restaurant Ses Ancores : accès direct par l'hôtel. Bonne qualité de produits et très bon accueil.